« Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Éternel; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants. »
Nous sommes dans le temps de Pâques, qui est celui du souvenir. L’Evangile de Luc nous raconte l’institution de la Cène par Jésus, qui dira: « Faites ceci en mémoire de moi. » Oui, Jésus nous demande tout au long de notre vie, de nous souvenir qu’Il a été jusqu’au bout de la volonté du Père en mourant sur le bois de la Croix. Dieu ne nous laisse jamais sans réponse, et Jésus nous montre comment le faire, en prenant deux symboles de son corps et de son sang, du pain et du vin et en nous demandant de les consommer en repensant à ce terrible épisode de son sacrifice pour nous, et en nous réjouissant de sa résurrection.
Jésus a pu dire : «…ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir Son œuvre. » La Bible nous invite à prendre Christ comme modèle. Mais alors, comment pouvons-nous à notre tour faire la volonté de Dieu ?
Une jeune fille m’a un jour interpellée au sujet de notre redevabilité vis-à-vis de Dieu. Elle évoquait le Ramadan et le Carême comme moyens de nous acquitter de cette redevabilité. Oui, nous Lui sommes redevables de tout : de la vie, de son pardon et du prix de sa vie pour que nous soyons pardonnés. Mais pouvons-nous vraiment offrir quelque chose qui soit à la hauteur du prix payé par notre Dieu ?
Croyant s’acquitter de leur dette, certains pratiquent le Carême ou le Ramadan. D’autres se flagellent ou font un simulacre de crucifixion, après avoir été fouettés jusqu’à ce que leur sang coule. Pour d’autres c’est un don en argent, ou en œuvres : « je donne, donc je suis béni ».
Chacun d’entre eux est persuadé que ces privations, blessures ou dons sont ce qu’attend Dieu de leur part, qu’Il les recevra comme une offrande. Chacun croit que ces douleurs ou privations auto-infligées ont un sens et une valeur.
Très certainement Dieu voit la sincérité de chacun. Mais la seule victime expiatoire dont le sang versé, dont la mort a eu du prix aux yeux de Dieu, c’est Jésus, et aucune offrande, qu’elle soit d’or ou d’argent, aucune autre mort, aucune autre goutte de sang ne pourrait l’égaler.
Jésus est Celui qui s’est offert la nuit de la Pâque juive, pour devenir Lui-même l’offrande pascale. C’est Lui qui demeure à jamais le héros de ce temps de Pâques. Aurions-nous l’orgueil de croire qu’un jeûne, qu’on l’appelle Carême ou Ramadan ou une quelconque autre offrande puisse égaler ce que Christ a accompli ?
Au début du ministère terrestre de Jésus, Jean Baptiste, en le voyant venir à lui pour être baptisé dans le Jourdain, dira Jean 1. 29 : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».
1 Jean 2:2 « Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. ” précise Jean dans sa première épitre.
Galates 1.4 « (Jésus-Christ) s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père »
Alors, qu’attend de nous ce Jésus qui en mourant a affirmé avoir tout accompli ?
Jésus s’est clairement exprimé en Matthieu 16. 24 : « Si quelqu’un veut venir après moi qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. »
Nous ne pouvons apporter à Dieu autre chose que ce qu’Il demande : porter notre croix, c’est-à-dire obéir à Dieu comme Jésus a obéit à son Père.
Au quotidien, pas quelques jours par an. Pas en faisant ce qu’il ne nous a jamais demandé !
1 Samuel 15 :22 Samuel dit : « L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de Sa Parole vaut mieux que la graisse des béliers. » Maintenant que Jésus est venu comme l’unique victime expiatoire, les sacrifices ne sont plus nécessaires, il ne reste donc plus qu’un cœur obéissant pour plaire à Dieu.
C’est pour cela que nous pouvons lire dans le livre des proverbes au chapitre 23 :
« Mon fils, donne-moi ton cœur ».