Je suis heureuse de poursuivre mon pèlerinage dans l’Assemblée de Vitrolles depuis Juillet 2022.
Je vais vous dire en quelques mots comment je suis passée de l’incrédulité à la Foi en Jésus-Christ.
Je n’avais pas encore seize ans lorsque d’une religion je suis passée à une véritable relation qui a bouleversé ma vie.
Je n’étais qu’au début de mon adolescence lorsque je décidais de tourner le dos à ma «religion»
Afin de vivre ma vie…
J’étais convaincue que Dieu était vivant, qu’il était le créateur des beautés de la terre je savais d’où je venais , je n’ignorais pas ces premiers miracles de l’existence, et d’où venaient les merveilles de la création qui nous entourent…
J’avais été instruite dans la Parole de Dieu appelée la Bible, un livre tellement familier dans la maison…
Je connaissais les miracles qui avaient bouleversé ma famille, ma grand-mère en premier, mes parents , tantes et oncle.
Ils avaient tous mis leur foi dans l’oeuvre parfaite de Jésus à la croix, ce tout accompli pour leur salut de leur âme, et avaient pour certains expérimenté la guérison divine de leur maladie, je ne pouvais le nier…
Dans mon enfance lors des colonies de vacances chrétiennes, je devais constater que la manifestation de la puissance de Dieu touchait mes amis les remplissant d’une joie que je ne comprenais pas.
Ils disaient avoir rencontré le Seigneur ?
J’étais émerveillée en écoutant à l’Église les récits des miracles qui avaient accompagné la vie des patriarches, des prophètes, de Jésus et celle des Apôtres, mais, je ne croyais pas que de telles expériences, une telle proximité et marche avec Dieu étaient possibles pour la jeune fille insignifiante que j’étais.
J’écoutais ces témoignages, étonnée mais, comme quelqu’un de bien couvert d’un imperméable que la pluie ne peut atteindre, ne me sentant pas du tout concernée.
Adolescente je décidais de prendre mon avenir en main, la tête pleine de rêves et je contrains mes parents de ne plus m’amener aux célébrations de notre Église.
Désormais j’en savais assez, il fallait juste bien me conduire, et ma conscience m’y aiderait, voilà ce que je retins instinctivement de mon éducation…lors de partages avec mes amis je revendiquais pourtant appartenir à mon église, sans plus y aller …
Désormais je choisissais un tout autre programme pour mes week-ends, suivre mes amis de quartier avec ma mobylette afin de faire comme eux, me divertir et espérer plus tard bâtir une famille en rencontrant un prince charmant au hasard de mes rencontres…
Deux ans passèrent ainsi, mais très vite je constatais qu’au sein de cette nouvelle liberté le mot FIN me dérangeait de plus en plus, il fallait toujours chercher un nouveau moyen de se distraire afin de se réjouir, je trouvais bien vite cette vie absurde…
Que ce soit à la FIN d’une projection d’un film au cinéma, à la FIN de mes week-ends, en pensant plus grave encore, à ma FIN suite à un accident…
Je faisais volontiers le pitre au milieu de mes amis, mais mes parents avaient une toute autre version de moi à la maison, le clown devenait bien triste.
J’étais de mauvaise humeur dès le matin, l’angoisse me saisissait de plus en plus j’étais en quête de sens et la routine de ma vie scolaire et de mes week-ends commençaient à me désespérer.
Les premières ruptures des couples autour de moi me faisaient déchanter, et je m’interrogeais, envisageant objectivement que je pouvais moi aussi connaître l’échec.
Cette pensée m’était insupportable, et m’obsédait, elle m’envahissait et les idées noires s’amoncelaient…
Je devais sombrer très vite dans la dépression. Je ne réussis à le cacher que peu de temps car cette profonde insatisfaction me tenaillait, me détournait de mes études et devenait mon pain quotidien…
Mon état s’aggravant , ma mère me proposa de revenir à l’Eglise notre pasteur monsieur Pinguet et sa famille étaient partis, une bonne raison pour faire connaissance avec notre nouveau pasteur monsieur Fontana et sa famille ?
Mais je restais rebelle, incrédule préférant accepter un rendez-vous chez notre médecin.
Le jour « J » arriva mais voici que devant la porte de la salle d ‘attente un premier miracle se produisit en moi sans que je ne puisse vous l’expliquer.
Je fis tourner les talons à ma mère, refusant d’entrer me surprenant moi-même en lui déclarant :
« Dimanche je retournerai à l’Église »
En cet instant je fus convaincue que des anxiolytiques ne répondraient pas à mes réels besoins…
Le dimanche arriva, et sans « imperméable » j’avais soif de délivrance : si Dieu était vivant et qu’il m’aimait comme je l’avais maintes fois lu et entendu il fallait qu’il se passe quelque chose en moi.
J’ouvrais grand mes oreilles et mon coeur pour la première fois, et la prédication de ce pasteur inconnu qui prêchait ESAIE chapitre 53 résonna avec force en moi :
« Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Eternel? Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées […] »
Je me reconnaissais, dans cette déclaration, le pasteur insista et affirma la même conviction que j’avais reçue chez mon médecin :
« Non rien ne peut soigner, et guérir le mal de l’âme, seule la présence de Jésus dans celui qui le reçoit par la foi sinon, celle-ci reste vide et dans la mort…»
J’étais abasourdie, oui j’avais délibérément tourné le dos à Dieu et oui je ressentais la mort dans mon âme…
Je compris que c’est par Amour pour moi aussi que Jésus était mort à la croix. J’avais du prix à ses yeux ! Jean 3 v 16 ce verset que j’avais tant de fois récité enfant , devenait Esprit et Vie…
Oh ! quelle bonne nouvelle !
A l’appel à me confier désormais dans le Sauveur et Seigneur de ma vie je priais à voix basse . Je demandais pardon au Seigneur pour mes péchés, et implorais son secours…
Je reçu immédiatement l’assurance du pardon, et qu’une nouvelle vie allait commencer pour moi. Jésus m’offrait un avenir et de l’espérance ! J’ai cru et suis sortie de cette réunion délivrée de ma dépression je n’étais plus seule et n’avais plus besoin d’artifice pour être heureuse. Déjà sa présence remplissait mon cœur d’une joie profonde.
Je ne m’inquièterai plus pour mon avenir, mon Dieu et Père céleste pourvoirait à tout pour ma vie.
Je sortis de mon armoire, comme un trésor enfoui , ma Bible, et une véritable relation communion s’installa bien plus qu’une religion comme je l’entendais auparavant…une joyeuse vie scolaire reprit et des miracles jalonnèrent ma vie sans jamais s’arrêter…
Le 4 Février 1973 je m’engageais joyeusement dans les eaux du baptême afin de suivre Jésus…
Deux ans plus tard j’unissais ma vie à celle de Bernard ayant tous les deux le même objectif , celui d’annoncer et chanter la Bonne Nouvelle de l’Amour de JÉSUS !
Jésus est fidèle ! Il n’a jamais cessé de nous accompagner, nous aider, nous donnant sa force et l’orientation nécessaires en toutes circonstances.
« Mon oreille avait entendu parle de Toi mais maintenant mon œil t’a vu » dira Job ch 42 v 5
et je peux le dire aussi avec lui Alléluia !
Jésus dira :
« Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger » Matthieu 11 v 28.
« Toutes nos sources sont en toi Seigneur ! » Psaume 87 v 7
Voici le verset que nous répétons souvent avec Bernard dans nos actions de grâce et qui résume ô combien nous avons tout pleinement en JÉSUS !
Le Soleil de justice s’est levé sur mon âme Alleluia ! Gloire à Dieu !
ET Comme ce vieux chant le dit si bien
« Si tu veux le bonheur, le vrai bonheur laisse entrer Jésus dans ton coeur … »