Cette semaine, dans le cadre de l’Étude Biblique du Jeudi, nous allons partir à la découverte d’un personnage si têtu, qu’il va en désobéir à Dieu et se retrouver en fâcheuse posture. (Rejoignez-nous pour notre étude de la Bible, chaque Jeudi à 19h en présentiel ou sur YouTube)
Jonas, car c’est de lui qu’il va s’agir pendant quelques semaines, va refuser d’obéir à Dieu, et choisir la fuite. « L’obéissance vaut mieux que tous les sacrifices » nous dit le premier livre de Samuel au chapitre15 et au verset 22, mais Dieu ne précise pas que cela sera facile. Dieu nous a laissé un extraordinaire enseignement tout au long de la Bible qu’Il nous demande de méditer « jour et nuit » en Josué 1v 8, c’est par ce moyen que nous pouvons connaître Sa volonté afin de marcher comme Il le désire.
Mais, pourquoi désobéissons-nous ?
Pour répondre à cette question, penchons-nous sur le chapitre 11 de l’Épître aux Hébreux, qui nous décrit la foi de plusieurs. Nous y lisons que des hommes ont fait, à la demande de Dieu, des choses défiant la logique humaine : Abraham, qui entraîne sa famille loin de son confort ; Noé qui fait un bateau sur une montagne ou encore Moïse acceptant de retourner dans l’Égypte qu’il avait fuie, pour braver Pharaon. L’auteur de l’épître aurait pu citer la foi de Marie croyant l’accomplissement du projet de Dieu en elle, plus qu’en la loi de son pays qui promettait la mort par lapidation à toute femme ayant des relations sexuelles hors mariage !
Hébreux 11, nous conduit de croyant en croyant, hommes et femmes, convaincus que Dieu était un Dieu de parole, qui allait faire ce qu’Il avait promis. Tous, et bien d’autres encore, cités dans cette magnifique épître, sont qualifiés d’agréables à Dieu. Quel père, ou quelle mère ne sera pas d’accord pour dire que dans la relation parent-enfant le plus émouvant est la confiance de l’enfant, et le plus éprouvant, la perte de cette même confiance ?
Eve a désobéi car elle n’a pas eu foi dans les paroles de Dieu : la mort annoncée par Dieu comme certaine en Genèse 2 v 17 a été effacée par l’assurance avec laquelle parlait le serpent. La désobéissance à la volonté de Dieu n’est pas forcément le désir concret de rejeter Dieu et sa Volonté. C’est tout autant le fruit d’un manque de confiance en la capacité de Dieu à agir selon Sa volonté, c’est-à-dire que nous doutons alors que Dieu nous aime vraiment et veut nous combler, et nous préférons ce que le monde nous promet d’une voix forte. Prenons l’exemple de Sara qui choisit d’avoir un enfant par le corps d’une de ses servantes, car la promesse de Dieu de la guérir de sa stérilité semblait tarder.
Ce n’est pas le cas de Noé, qui n’attendit pas une météo annonçant la pluie pour construire ce bateau demandé par Dieu. En Hébreux 7, Noé apparait comme celui qui ayant reçu le privilège de voir « ce qu’on ne voyait pas encore », n’a pas hésité à construire l’arche « avec une crainte respectueuse » selon ce qu’il avait reçu. « Heureux celui qui croit sans avoir vu » a dit Jésus à Thomas en jean 20 v 28.
Attachons-nous donc à ce que nous dit la Parole de Dieu, comme à une promesse sûre et certaine, et à l’Amour du Seigneur pour nous accompagner dans tout ce qu’Il nous demandera !
« C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. » 1 Timothée 1 v 15.