“Comme l’un d’eux abattait une poutre, le fer tomba dans l’eau. Il s’écria : Ah ! Maître, il était emprunté ! L’homme de Dieu dit : Où est-il tombé ? Et il lui montra la place. Alors Elisée coupa un morceau de bois, le jeta à la même place et fit surnager le fer. Puis il dit : Enlève-le ! Et (le jeune homme) avança la main et le prit.“
« Elisée jeta le bois à la même place et fit surnager le fer » L’histoire de ce jeune fils de prophète ne s’arrête heureusement pas à la perte du fer de sa hache. Dieu est le Dieu des miracles, le Dieu de l’impossible.
Le prophète Elisée va tout d’abord demander au jeune homme où est tombé le fer. Puis il va couper un morceau de bois et le jeter là où cela a été indiqué. Le miracle a lieu, le fer surnage et le problème du jeune homme est résolu.
« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché… ». 2 Chroniques 7 /14.
Nous voyons dans cet extrait du livre des Chroniques, que Dieu est attentif à nos souffrances mais qu’il attend que nous fassions appel à Lui : « Maître ! » dit le jeune homme.
« Il était emprunté ». L’apprenti bucheron ne cache pas sa situation : il n’a pas pu acheter de hache et a dû en emprunter une.
« Où est-il tombé ? Et il lui montra la place. » A la question du prophète le jeune homme répond sans hésitation. Il plait à Dieu parfois de nous ramener là où nous avons faillis, afin que nous puissions prendre pleinement conscience de là où nous ont mené nos inconséquences.
« Alors Elisée coupa un morceau de bois… » A quel bois pouvons-nous penser, si ce n’est à celui de la Croix, moyen que Dieu a dû mettre en place pour palier notre état de péché !
« …Le jeta à la même place et fit surnager le fer. » Cette même place est celle que Jésus à prise, la nôtre celle que méritait notre état de pécheur. Qu’allait devenir le fer au milieu de l’eau ? Il allait mourir et de la même façon, c’est la mort qui nous est réservée tant que l’œuvre de Jésus mourant sur la croix pour nous n’a pas pris vie dans notre âme.
« Puis il lui dit : Enlève-le ! » Dieu ne fera pas tout ! IL nous ordonne de nous saisir de la vie qu’IL nous offre : « Choisis la vie, afin que tu vives ! » Deutéronome 30 verset 19.
« Et il avança la main et le prit. » Le jeune fils de prophète obéit à la consigne qu’il a reçu de la part du prophète, et ainsi il se réapproprie le fer de l’outil. C’est à lui qu’il revient de lui remettre son manche, un manche bien gorgé d’eau afin que la hache fonctionne bien. De la même façon, il nous revient à la découverte de l’Amour de Dieu pour nous, et de son sacrifice à la Croix, de remettre notre vie en ordre et d’en prendre soin.
« Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. » 1 Corinthiens 1 V 18
C’était de la folie de penser qu’un morceau de bois puisse faire surnager un fer de hache. C’était une masse de près de deux kilos qui avait coulé à pic dans les eaux du Jourdain. De même le poids de nos péchés nous engloutira dans la mort éternelle. C’est pourquoi Dieu a envoyé Jésus-Christ, conçu miraculeusement par le Saint Esprit en Marie, pour venir nous amener à la Vie, quel privilège !
« Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » 1 Corinthiens 15 57